La nutrition à l’honneur de la Journée nationale du sommeil

L’alimentation à un impact important sur la qualité du sommeil. Ces liens ont été rappelés lors de la 15e Journée du Sommeil sur le thème « Sommeil et Nutrition ».

Chaque année, l’Institut national du sommeil et de la vigilance orchestre, fin mars, la Journée nationale du sommeil. Sa 15e édition, en 2015, a ainsi été l’occasion de revenir sur les liens entre nutrition et sommeil.

Notre façon de nous alimenter joue, en effet, un rôle-clé sur les mécanismes de l’éveil et du sommeil. De récentes études ont également associé privation de sommeil et obésité chez l’adulte comme chez l’enfant.

Dormir moins favorise l’obésité

Ces relations ont été confirmées par une étude menée par la coordination de l’étude NutriNet-Santé en collaboration avec le Pr Léger, président de l’Institut national du sommeil et de la vigilance.

Ainsi, dormir moins de six heures par nuit augmenterait le risque d’obésité de 34 % pour une femme et de 50 % pour un homme. Les chercheurs ont également pu observer un risque d’insomnie plus élevé chez les femmes en situation d’obésité (27% de risque contre 19% chez les femmes non obèses).

En conclusion, l’étude pose la question de savoir si l’obésité est la cause de troubles du sommeil ou si les troubles du sommeil entraînent des comportements alimentaires favorisant l’obésité. Il est probable que les rapports entre sommeil et obésité se font dans deux directions.

D’où l’importance de prendre en compte la qualité de l’alimentation dans l’accompagnement des troubles du sommeil.

Etudier les cycles du sommeil

La Fondation PiLeJe, dans le cadre de ses missions sur la promotion de la santé au travers de l’alimentation, de l’activité physique ou de la gestion du stress, s’est associée pour la première fois à cet événement en participant à la soirée d’inauguration organisée à l’Hôtel-Dieu (Paris).

Voici quelques photos de l’événement qui permettait d’assister « en direct » à l’enregistrement d’un dormeur installé dans sa chambre transparente. Stades de sommeil, activité cérébrale, musculaire, respiratoire, cardiaque, cette expérience permettait de découvrir l’activité du corps pendant le sommeil et comment ce dernier participe à notre équilibre nutritionnel.